Match: 2-3
S’il fallait de nouvelles preuves, Lens et Montpellier affirmaient – une fois de plus – qu’ils faisaient partie des bonnes équipes – et même la surprise d’une course – en première moitié de saison. Avec leur philosophie offensive comme les bouches d’aération. Ce qui conduit finalement à une rencontre agréable, rythmée, prolifique et indécise.
d’où nous partons? Si MHSC effectue une opération très douce, il lui doit avant tout un démarrage parfait. En deux œuvres. Dans une période de récupération haute et ardue de Savannier, Delorte a d’abord dribblé un délicieux centre à l’extérieur de la tête de Mavedidi et a ouvert le score (16). Puis, sur un coup franc de Savannier, Mendes a profité de la faute de Leca pour doubler la mise (26).
On pourrait penser que le match était plié, mais Fofana a tout relancé d’un coup de loin et avec l’aide malheureuse d’Omlin (36e place). Quatre tirs cadrés et trois buts: une bonne première période. La coupe n’a rien changé, car une fois redémarré, Kakota a égalisé avec une pénalité (50), confirmant la reprise du contrôle de Lensuisse. Mais les montpelliérains ont bien réagi. Laborde est venu se couper la tête – pour changer – un corner de Mollet (69e), neuvième but de l’Hérault en Ligue française. Personne ne fait un meilleur travail aux Big Five.
Outre cette spécialisation, toutes les attaques – Savannier, Mullett, Laborde, Mavedidi, Dilort – ont été décisives. Ce 4-3-3 avec les capitaines de relais et les attaquants qui alternent beaucoup correspond parfaitement aux traits des joueurs de Michel Der Zakarian. Ils sont désormais cinquièmes, à égalité avec Lyon IV, et troisième Lyell. Il y a un hit à jouer.
Fait: Montpellier voyage en première classe
Soit dit en passant, ce voyage à Lens est d’une importance symbolique et historique pour MHSC, qui a remporté son quatrième succès successif loin de l’élite. C’est la première fois dans l’histoire du club (le record précédent était de trois, la saison du titre et cette année, donc). Dommage quand on se souvient des difficultés de Montpellier lors de nos déplacements la saison dernière.
Duo: Fofana-Kakuta, la connexion est établie
Leur engagement a été retardé si longtemps que Seko Fofana – le recruteur le plus cher de l’histoire du Racing – doit surmonter des problèmes physiques à son arrivée. Il a fallu attendre fin novembre et réception d’Angers (1-3) pour les voir ensemble lorsque le match a débuté. Depuis, ils ne se lâchent plus. Et cette paire Fofana-Kakuta commence à faire des ravages. C’est simple: entre eux, ils ont marqué un but et demi et fourni trois passes décisives lors des trois derniers matches. Samedi soir, l’Ivoirien a provoqué le but contre son camp d’Omlin – d’où la mi-temps -, dans un échange du Congolais, et Kakota a égalisé d’un penalty de Fofana (qu’il a frappé profondément … Kakota). Sur le terrain, Fofana se développe – dans un double axe avec Cahuzac – juste derrière Kakuta, pour mieux le servir, et ce dernier se préoccupe de créer ou de fermer des opportunités.